Vous proposez la création d’un aéroport au nord du Mans pour remplacer le projet de Notre-Dame-des-Landes. Comment vous est venue cette idée ?
Je me positionne en tant que citoyen, en tant que professionnel, en tant qu’élu. Si le gouvernement décide de faire Notre-Dame-des-Landes, des tas de gens seront contre. Si le gouvernement ne le fait pas, ce sera la même chose. Et dans quelques années, ce sera le même problème pour le troisième aéroport parisien. Les Beaucerons et les Parisiens s’élèvent déjà.
En quoi un aéroport au nord du Mans serait plus intéressant ?
A Nantes, mise à part la deux fois deux voies, il n’y a aucune infrastructure. Tout sera à construire. Si je propose un aéroport au nord du Mans, c’est que c’est une étoile ferroviaire à cinq branches et une étoile autoroutière à cinq branches. Cela rentabiliserait d’autant mieux des concessions, qui si elles ne le sont pas, devront être payées par le contribuable. Cela éviterait du gaspillage d’argent et de terrain.
Pourquoi un gain de terrain ?
Au lieu de construire deux aéroports, un à Nantes et un autre en région parisienne, il n’y en aurait qu’un.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y aurait pas d’opposition du côté du Mans ?
Là, on parle d’intérêt général, de stratégie. Evidemment, il peut y avoir quelques intérêts particuliers qui s’expriment mais les agriculteurs sarthois ne sont pas sur les mêmes terres riches que les Beaucerons. Et puis, moi qui fais du développement économique, quand on met le prix, je peux vous dire que l’attachement à la terre est souvent très relatif.
Retrouvez l'intégralité de notre interview sur Le Courrier de la Mayenne du 11 janvier.
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