Alors que le Premier ministre François Bayrou prépare des annonces sur les orientations budgétaires pour 2026, plusieurs mesures sont envisagées pour réduire le déficit public. Parmi les pistes évoquées pour économiser 40 milliards d'euros, la suppression de deux jours fériés, le lundi de Pâques et le 8 mai. "Ce sont des propositions, je suis prêt à en examiner d'autres", a-t-il évoqué sur TF1 ce mardi 15 juillet.
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7 milliards d'économie
Cette annonce ne serait pas une grande première, puisqu'en 2004 le gouvernement avait transformé le lundi de Pentecôte en journée de solidarité. À l'époque, cette mesure a permis de financer une partie du budget de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie pour pouvoir mettre en œuvre des actions pour aider les personnes âgées ou handicapées. Chaque année, cette journée de solidarité rapporterait 3,5 millions d'euros de recette par an. Les économies réalisées par un autre jour férié supprimé pourraient compenser en partie la hausse du budget de la Défense (32 à 64 milliards en 2026).
Une mesure impopulaire
Si deux jours fériés sont bel et bien supprimés, le chef du gouvernement pourrait s'exposer à une nouvelle motion de censure de la part des députés, notamment à gauche et à l'extrême droite. "Aucun député du RN n'acceptera la suppression de jours fériés", déclare Jordan Bardella, président du parti, au Parisien ce mardi. Selon un sondage réalisé pour BFM en 2024, 69 % des Français sont opposés à l'instauration d'une seconde journée de solidarité.
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