Politique. Reconquête ! s'organise pour les législatives et critique le Rassemblement national

Accompagné de Michel Gendre, responsable régional de Reconquête ! (le parti d'Eric Zemmour), Jean-Michel Cadenas n'a pas abandonné son costume d'homme politique mayennais. Le parti Reconquête ! en Mayenne est "en ordre de bataille pour installer une structure cohérente en Mayenne, fort de ses 150 adhérents. L'enjeu réside dans les élections législatives car tout se joue à l'Assemblée nationale, commente Jean-Michel Cadenas. En Mayenne, il n'y a pas d'opposition politique. Le danger est notamment sur la première circonscription, où les socialistes sont alliés aux antisémites de La France insoumise".

"Le RN refuse l'union"

A droite, le parti d'Eric Zemmour et de Sarah Knafo continue sa stratégie anti-RN. "Le RN refuse l'union, pourtant nous sommes plus fortes que lui en Mayenne, constate Michel Gendre. Le RN est timoré face à l'islamisation du pays, abonde Jean-Michel Cadenas. Les véritables problèmes sont liés à la progression de l'Islam. Si nous ne tenons pas compte de l'immigration, il y aura une vraie crise de civilisation." Le parti Reconquête ! se prépare à une éventuelle dissolution de l'Assemblée nationale à l'automne mais aussi pour les élections municipales. S'ils ne portera pas de listes dans les grandes villes, le parti veut implanter des militants dans les conseils municipaux. "Les consignes sont de pénétrer les conseils municipaux dans les zones rurales, sans forcément défendre une étiquette", continue Michel Gendre.

"Je trouve important le courage politique et intellectuel ainsi que la parole donnée"

Jean-Michel Cadenas était l'ancien chef du Rassemblement national en Mayenne. S'il estime avoir commis des erreurs, il se dit trahi par ses chefs. "Je trouve important le courage politique et intellectuel ainsi que la parole donnée. Trahi par mes chefs, j'ai proposé les candidats mais c'est bien Jordan Bardella qui les a investis. Reporter la responsabilité totale sur moi, c'était déloyal. J'ai démissionné du RN et de conseiller national : ils ne m'ont pas viré."