Après les blessures de la saison dernière et l'arrivée tardive à Laval, estimes-tu avoir retrouvé tes repères ?
Le staff lavallois et moi, nous savions qu'il me fallait un peu de temps pour travailler de mon côté. Grâce au club, je pense que ce travail a porté ses fruits et j'ai pu intégrer le groupe plus tôt que prévu. On avait tablé sur un retour à la compétition début septembre, je suis en avance. Contre Ajaccio, je me suis senti bien sur les 70 minutes. Aujourd'hui, je pense être compétitif. J'ai la chance de retrouver le groupe dans une période d'émulation. Je prends plaisir dans cette équipe dans laquelle il y a un fond de jeu.
Cette saison au Stade lavallois est-elle l'occasion de rebondir ?
Je ne prends pas cette opportunité comme “une occasion”, mais comme un vrai challenge. Tout le bien que m'ont dit du club Guillaume Ripert, Ludovic Genest ou Ludovic Guerriero, je l'ai vite vérifié. C'est un club avec des valeurs, qui payent en ce moment. Si on nous avait annoncé ce mois d'août, nous aurions signé des deux mains les yeux fermés. Mais il y a aussi un vrai potentiel. Ma priorité est de rendre au club la confiance qu'il m'a témoignée.
La trêve a-t-elle fait du bien ?
On le saura vendredi soir. J'espère qu'elle ne nous a pas coupé les jambes et qu'on va repartir de l'avant. En tout cas, sur le plan du travail à l'entraînement, on n'a rien lâché.
Comment abordez-vous le match contre Metz ?
Le FC Metz descend de Ligue 1 et c'est le leader. Ce sera un adversaire coriace, dont les ambitions passent par des victoires contre des équipes comme nous. A nous de déjouer ça. Si on met les mêmes ingrédients que l'on a mis ce début de saison, nous aurons des choses à faire valoir.
Personne n'a encore trouvé la clé pour battre Metz, pensez-vous l'avoir sur votre trousseau ?
Ce que nous avons pour le moment, ce sont des atouts. A commencer par une certaine dose d'insouciance : on travaille au jour le jour, pour construire notre jeu à nous. On ne s'occupe pas trop de l'adversaire, on n'en parle pas trop, et on ne joue en aucun cas le match avant. On veut obliger notre adversaire à chercher à s'adapter à notre jeu, pas l'inverse.
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