Ils ont à peine eu le temps de déployer leur banderole que l'on venait déjà à leur rencontre. Mardi 18 avril, une dizaine d'agriculteurs ont répondu à l'appel du syndicat Jeunes agriculteurs (JA) pour un petit mouvement devant le centre hospitalier. Objectif : connaître la provenance des produits utilisés dans les 2 500 repas confectionnés quotidiennement par l'établissement.
Cela fait plusieurs semaines que Sylvain Rousselet, responsable du groupe viande bovine aux JA, tente de rentrer en contact avec le centre hospitalier. Sans succès. Il est donc venu accompagné de quelques collègues. Ce groupe a vite été rejoint par Hubert Fournier, responsable de la production alimentaire sur la cuisine centrale de l'hôpital et Philippe Vantalon, directeur adjoint en charge du pôle logistique.
« Nous insistons pour augmenter les filières de proximité »
Sylvain Rousselet a deux questions : « Comment est géré l'approvisionnement des denrées alimentaires de l'hôpital de Laval ? » et « Quels sont les freins à un approvisionnement tendant vers du 100 % français ? » A la première question, Philippe Vantalon répond que c'est l'hôpital de Cholet qui gère les commandes. « Nous insistons pour augmenter nos filières de proximité. Nous avons déjà largement anticipé là-dessus, nous n'avons pas du tout à rougir », insiste Philippe Vantalon.
A l'hôpital de Laval,100 % des viandes bovines, des volailles, des œufs et du lait viennent de France. Dans la mesure du possible, les fruits et légumes viennent de la Mayenne et des départements limitrophes. Seuls bémols, les viandes porcines, qui ne sont qu'à 70 % françaises, et l'agneau. « Cette filière, il est difficile de la trouver en France », admet le directeur-adjoint. « C'était une filière qui fonctionnait encore bien il y a dix ou quinze ans », regrette Sylvain Rousselet.
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