Ruillé-Froid-Fonds. La commune aura son festival et ce sera le Festiroussette !

Tout est parti d'une boutade entre Eric Rousseau, alias Roussette, et Yannick Gatineau, patron du Camélia à Ruillé-Froid-Fonds.

À l'occasion d'un ball-trap dans un champ, ce premier lance : "Whouah, c'est le terrain idéal pour y installer un festival !" "Chiche", lui répond ce dernier. Le Festiroussette est né. Porté par l'association Taka Y Venir, ce premier festival aura lieu du 22 au 24 mai 2026, dans un champ à 1 km du village.

Pauline Gatineau, secrétaire de l'association et référente communication, dévoile les coulisses de cette création qui ne va pas passer inaperçue. "Tout d'abord, le thème sera simple, ce sera Hippie Cool. Nous voulons prouver qu'il est possible d'organiser un festival de musique en milieu rural et qu'une commune de 600 habitants peut se mobiliser pour créer un évènement placé sous le signe de la musique et de la fête, commence-t-elle. Dès septembre 2025, nous avons constitué une équipe solide de référents, ils seront quinze avec des missions bien définies. Nous avons fait notre maximum pour penser à tout."

L'équipe du Festiroussette a aussi pris quelques conseils auprès des organisateurs du Heinz Fest (festival musical qui existe depuis six ans à Maisoncelles-du-Maine).

Un budget prévisionnel de près de 100 000 €

"Cela a été une vraie révélation pour lancer le nôtre. Nous savons que, d'ici le mois de mai, nous aurons beaucoup à faire puisque nous partons de zéro. Mais nos équipes sont hypermotivées et tout le monde travaille dans le même sens. Serge Renard et Yannick Gatineau seront les présidents de Festiroussette, ce qui apportera un vrai gage de crédibilité à ce festival, dont le budget prévisionnel avoisinera près de 100 000 €."

Un financement qui se fera à partir de trois modèles différents : le mécénat, la vente de billets et la vente sur site (buvette et merchandising). "Les coprésidents auront pour missions de relever ce véritable challenge, ce seront des ambassadeurs de première ligne qui sauront insuffler une dynamique à tout le monde." D'ici mai 2026, plusieurs actions festives seront organisées.

"Ça commencera dès le 29 novembre. Nous proposerons une soirée fouées et galettes saucisses à l'occasion de la mise en lumière des rues du village. Le 7 décembre, devant Le Camélia, ce sera matinée huîtres et planches de charcuterie." Les deux autres animations sont en cours de finalisation.

"Nous aimerions organiser un concert en début d'année. Nous cherchons une salle, si possible gratuite. Notre objectif est d'attirer divers publics et de développer notre audience. En ce qui concerne le lieu, nous avons la chance que Franck Pirard, éleveur de chevaux, nous mette un immense champ à disposition, c'est une véritable aubaine pour nous."

Concernant la fréquentation de ce futur festival, les référents développent. "En termes de festivaliers, pour cette première fois, si nous pouvions en avoir 1 000 le vendredi, 1 000 le samedi, pour ces deux soirées musicales, ce serait génial. De toute façon, la jauge est fixée à 1 500 personnes par soirée afin de respecter le cahier des charges et les autorisations adéquates. Pour le dimanche 24 mai, l'ambiance sera toute autre, avec certainement une banda, puisqu'elle tournera autour des jeux festifs et d'un repas convivial le midi. Ce sera avant tout ouvert à tous et toutes (coût du repas 20 €)."

Les tarifs et noms des artistes bientôt communiqués

Début décembre, les tarifs du Festiroussette seront communiqués avec la proposition d'un pass week-end ou d'un pass 1 jour. "Ce sera très abordable. Notre programmation musicale est pratiquement bouclée mais maintenant nous devons la sécuriser. Nous dévoilerons les noms des huit artistes et des huit DJ début février 2026. Les billets seront donc vendus "à l'aveugle" mais je peux vous assurer que nous avons du lourd parmi nos artistes."

Pour ce type d'organisation, des agents de sécurité seront déployés et la Croix Rouge sera présente. "Sécurité et bienveillance seront des atouts majeurs de ce nouveau festival 100 % rural et festif." Pauline Gatineau conclut : "Et sinon, toi aussi, Taka nous suivre sur les réseaux."