Avec la candidature de Guillaume Garot, soutenue par le Nouveau Front populaire, l'élu castrogontérien Vincent Saulnier, président de l'UDI 53, se présente face au député socialiste sortant, soutenu par la majorité présidentielle. Depuis l'annonce de la dissolution par le président de la République Emmanuel Macron, les élus du centre étaient sur des charbons ardents, attendant avec impatience la décision de Guillaume Garot, au point de lui envoyer un ultimatum lui demandant de se positionner entre le centre et la gauche. Vincent Saulnier ira donc au charbon sur la 1re circonscription pour essayer de détrôner le député, qui part sans candidat du Nouveau Front populaire face à lui. "Nous tendions la main à Guillaume Garot, en l'invitant à participer à l'élargissement du bloc républicain. Aujourd'hui nous prenons acte à regret de son choix de se présenter sous les couleurs du 'Front populaire' avec les Insoumis, dont on connaît l'extrémisme et l'antisémitisme", expliquaient dans un communiqué le président du Département, Olivier Richefou, Yannick Borde, délégué Horizons pour la Mayenne et Vincent Saulnier.
"Le courage de la nuance"
L'élu centriste a un leitmotiv : "le courage de la nuance" face "aux deux extrêmes", qui réunirait dans une coalition les personnes de bonne volonté, formant ainsi un front républicain. S'il se défend d'être "un macroniste de la première et de la dernière heure", Vincent Saulnier estime être "un élu du premier kilomètre. Je n'ai pas réponse à tout, explique-t-il. J'ai conscience qu'on ne peut que réussir collectivement." Le vice-président du conseil départemental voit en cette élection l'occasion "d'une clarification, dans un pays en crise de défiance majeure".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.