Depuis 8h, ce lundi 13 janvier 2020, une partie des 400 salariés en CDI de l'usine Rapido de Mayenne est en grève.
« 180 salariés sont mobilisés. Notre but est d'obtenir une meilleure répartition des augmentations générale et individuelle. Après plusieurs discussions, nous arrivons à la même enveloppe que l'an dernier mais avec 1,5 % en général et 1 % en individuel. Nous demandons 1,6 % en général et 0,9 % en individuel », indique Jorge D'Almeida Coelho, délégué syndical CGT, qui regrette que seuls 72 % des salariés puissent prétendre à une augmentation individuelle cette année.
40,67 heures de travail hebdomadaire
La CGT demande également que les heures supplémentaires soient payées chaque mois à partir de la 37e heure de travail. « Le groupe Rapido est sensible à cette demande et accepte de payer mensuellement les heures supplémentaires à partir de la 39e. L'avantage, c'est que les heures payées en fin de période (octobre 2020, NDLR) sont payées au dernier taux horaire, qui est souvent plus intéressant pour les salariés », indique Jean-Christophe Rabiller, directeur de Rapido Mayenne.
En effet, depuis deux ans et demi, Rapido a mis en place un contrat d'annualisation « pour pouvoir mieux appréhender nos fluctuations de commandes. Nous avons une saisonnalité dans nos ventes et donc dans nos productions. Cela permet aussi de générer des jours de repos pour faire des ponts par exemple. »
Rencontre avec la direction
« Ce contrat, on l'a signé il y a presque trois ans. Nous ne pensions pas travaillé 40,67 heures toute l'année. Nous sommes sûrs de travailler à ce rythme jusqu'au 30 août 2020. Il n'y a pas de diminution significative des heures supplémentaires au cours de l'année », note le délégué syndical.
Une rencontre entre direction et syndicat est prévue à 14h ce lundi.
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