Vous venez d’arriver et d’enchaîner deux matchs comme titulaire, comment s’est passée l’intégration ?
J’ai été très bien accueilli. L’équipe est un mélange entre des jeunes et des anciens. Je me sens bien.
Vous connaissiez déjà certains joueurs ?
Rosario Latouchent habitait dans le bâtiment en face du mien à Sarcelles. On a joué dans le même club puis je l’ai retrouvé en arrivant au centre de formation à Caen. On n’a jamais joué dans les mêmes catégories car il a deux ans de plus que moi.
« On était proche du cauchemar »
Que s’est-il passé au Paris FC ?
J’ai eu des dernières semaines compliquées. En début de saison, je vivais un rêve éveillé. J’ai joué en Ligue 2. J’ai aussi été titulaire face à Sochaux. Mais les résultats n’étaient pas bons. Le club a recruté. Nous étions 32 joueurs. Il y en avait trois à mon poste. J’ai été rétrogradé dans le groupe N3. Là, on était proche du cauchemar.
C’est ce qui vous a poussé à redescendre d’une division ?
Oui. Le Paris FC m’a enlevé la possibilité de prouver que j’avais le niveau. Je n’ai aucune rancœur. Laval m’a appelé. Le coach aime mon profil. Tout le monde était d’accord. Ça donne beaucoup de confiance. Je suis très heureux d’être ici.
Vous avez 21 ans mais déjà une carrière bien remplie...
Je suis passé par l’INF Clairefontaine puis le centre de formation de Caen pendant quatre ans. Je suis parti en Suisse, au FC Sion, avant de revenir et de jouer au Paris FC.
Changer pour réussir
Quel regard portez-vous sur votre début de carrière ?
Clairefontaine, ce sont mes meilleures années. Le cadre est excellent. A Caen, je n’avais pas la mentalité pour devenir professionnel. J’ai changé à mon retour en France après une année à Sion, le pire endroit de Suisse (rire). Je suis revenu chez mes parents alors que j’étais parti à quatorze ans. Retour à la case départ. J’ai eu un déclic. Je me suis demandé ce que je devais faire pour arriver au haut niveau. J’ai réduit mon cercle d’amis, arrêté les petites amies. Je ne traînais plus dans le quartier. Un ami m’a donné la possibilité de m’entraîner au Paris FC. Je faisais entraînement, maison et repos. Ça a payé, je n’ai pas été aussi heureux depuis longtemps.
Comment se sont passés vos premiers matchs ?
Je n’étais pas du tout stressé. On m’a donné beaucoup de confiance. Je voulais juste rendre la pareille.
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