La qualification acquise à Guingamp a offert bien plus qu'un simple billet pour les 16es de finale. Elle a redonné au Stade lavallois ce que les dernières semaines lui avaient peu à peu retiré… Le droit de rêver. Rêver d'un tirage, d'une affiche, d'un stade plein et, surtout, de retrouver une équipe de Ligue 1.
Tirage dimanche soir
Le tirage au sort des 16es de finale, programmé dimanche 21 décembre à partir de 19h45, est désormais attendu avec impatience. Paris Saint-Germain, Olympique de Marseille, Rennes, Lens… les noms font déjà tourner les têtes. Peu importe l'adversaire finalement, cette perspective seule suffit à rallumer une flamme.
Dans une première partie de saison de Ligue 2 difficile, la Coupe de France s'est imposée comme une parenthèse à part. Olivier Frapolli l'avait parfaitement résumé en amont : une compétition à aborder "l'esprit léger", sans le poids du classement, comme un exutoire. Cette qualification permet aujourd'hui d'en prolonger les effets.
"Tout le monde a le droit de rêver dans cette compétition", insistait l'entraîneur lavallois. Dans un quotidien parfois pesant, l'attente du tirage agit déjà comme une bouffée d'oxygène. Elle nourrit l'imaginaire du groupe, du staff et des supporters, tous tournés vers cette petite flamme propre à la Coupe.
L'espoir d'une affiche, si possible à Le Basser
Au-delà du prestige sportif, une affiche face à un club de Ligue 1 représenterait un moment fort pour tout un territoire. Le souhait est clair : recevoir à Le Basser, pour offrir aux supporters mayennais une soirée de Coupe comme ils savent les aimer. Dans une saison où les satisfactions sont rares, ce rendez-vous aurait valeur d'événement.
Olivier Frapolli ne s'en cache pas. Sur des saisons compliquées, la Coupe peut permettre de vivre "peut-être la seule expérience de ce type dans une carrière". Une motivation supplémentaire pour un groupe qui a besoin de se projeter positivement.
En attendant, Laval rêve
D'ici le tirage, Laval sait déjà une chose : quoi qu'il arrive, cette qualification a rempli son rôle. Elle permet de partir en trêve avec une note plus légère, de se projeter au-delà du championnat et de retrouver, l'espace de quelques jours, l'excitation de l'inconnu.
Le brouillard n'a peut-être pas totalement disparu, mais une éclaircie s'est ouverte. Et en Coupe de France, parfois, un rêve suffit à relancer toute une saison.
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