Pourquoi avez-vous souhaité intégrer la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire du lait infantile contaminé aux salmonelles de Lactalis ?
Cette commission comprend vingt députés. En tant que députée de la circonscription où est basée l’entreprise, il me paraissait normal d’en être membre. Sur les vingt députés, nous étions quatre ou cinq assidus.
A combien d’auditions avez-vous assisté ?
Près de 25 auditions, j’ai assisté à celles d’Emmanuel Besnier, des ministres, de l’association des victimes, des syndicats, des crèches, des représentants des pharmaciens. Pour celles que j’ai manquées, j’ai pu avoir accès au résumé des auditions.
Quelles sont les propositions de la commission d’enquête parlementaire pour éviter une nouvelle crise ?
Nous avons 42 propositions. On préconise l’intervention des services de l’Etat en cas d’auto-contrôles positifs dans l’environnement. C’est le point majeur de ce rapport. L’industriel aurait l’obligation de faire appel à deux laboratoires, accrédités par l’Etat pour réaliser ses auto-contrôles. Deux raisons à cela : ça permet de croiser les méthodes de recherche des salmonelles, ça limite la part de chiffre d’affaires d’un laboratoire émanant d’un seul industriel.
Une loi va-t-elle être promulgée pour entériner vos propositions ?
Le rapport a été remis au président de l’Assemblée nationale, le 18 juillet. Le gouvernement choisira s’il faut légiférer sur cette question. Une proposition de loi pourrait en découler.
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