Face caméra, le beau visage ému de la comédienne Robin Wright écoute la voix de son agent lui rappeler ses mauvais choix de carrière et de vie. Aujourd’hui, plus personne ne fait appel à elle pour travailler, sauf le studio Miramount qui lui fait une offre alléchante, mais terrible : être scannée, afin que son image numérique soit utilisée par le studio pour des films, sans, bien sûr, qu’elle dispose d’un droit de regard sur cette utilisation.
Après Valse avec Bachir, Ari Folman s’est lancé dans l’adaptation d’un roman de science-fiction de Stanislaw Lem, en utilisant, suivant l’évolution de l’histoire, des comédiens ou des animations. C’est ainsi que l’on retrouve Robin Wright, qui interprète son propre rôle, transformée en personnage d’animation. La première partie est saisissante, avec ce terrible choix que doit faire l’actrice au glorieux passé pour sauver sa carrière. La seconde, en images animées, est splendide, avec des dessins magnifiques et foisonnants. Malheureusement, l’histoire, qui devient un peu confuse et longue, laisse le spectateur sur sa faim… jusqu’à ce qu’on retrouve Robin Wright en chair et en os dans une fin magnifique.
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