Jordan David ne cache pas son amertume et sa colère. Et sa détermination : « Je vais acheter des cadenas et des grosses chaînes et m'enchaîner aux grilles de la Préfecture. » Depuis 2014, à Loiron, l'entreprise brillet-pontine Disco light, dont il est le gérant, organise chaque 31 octobre, jour d'Halloween, une soirée clubbing nommée Apocalypse. Elle attire 900 fêtards. Cette année, elle n'aura pas lieu, malgré les 700 préréservations.
En cause : Disco light n'a pas reçu l'autorisation de débit de boissons. Habituellement, sa licence est de catégorie 3, elle permet donc la vente de bières. Cette autorisation de débit de boissons temporaire est délivrée au niveau local. « Il s'agit d'une compétence du m a i r e, c o n f i r m e Bernard Bourgeais, maire de Loiron-Ruillé. Nous avions délivré cette autorisation dans un premier temps. » Mais la commune a été rappelée à l'ordre par la préfecture. « Nous avons fait un rappel à la législation », se contente d'expliquer les services de l'Etat. Bernard Bourgeais est plus disert : « Nous avons reçu une lettre du préfet stipulant que l'autorisation n'était pas conforme à la loi car il s'agit d'une soirée organisée par une entreprise privée. »
Plus d'informations dans Le Courrier de la Mayenne du 27 octobre.
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