Alina retrouve son amie Voichita, entrée au monastère. En s’inspirant d’une tragique affaire, Cristian Mungiu a réalisé un film magistral, austère, mais d’une tragique beauté. Malgré un rythme lent, on est envoûté par cette plongée dans un monde étrange, arriéré, voire sectaire, dans lequel une communauté religieuse vit sous l’emprise d’un prêtre manipulateur. Malgré l’austérité du sujet, cette œuvre parfaitement maîtrisée fascine autant qu’elle secoue. L’interprétation est sensationnelle.
« L’enfer est pavé de bonnes intentions ». Le cinéaste ne veut pas juger ses personnages, car il laisse aux spectateurs la liberté de se faire leur opinion. S’il condamne le rigorisme religieux, qui peut conduire aux pires erreurs, il offre, en la personne de Voichita, un bel exemple de foi chrétienne.
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