En 2023, l'Étoile lavalloise décrochait son premier titre de champion de France. Depuis, le club mayennais a bâti un empire national : trois championnats et trois Coupes de France en trois saisons. Ce mercredi, les joueurs de Manolo Moya s'attaquaient à un autre géant : Palma, triple tenant du titre européen, vainqueur des éditions 2023, 2024 et 2025. Un monstre de régularité, invaincu depuis ses débuts en Ligue des champions (24 matches sans défaite avant ce soir), et sacré pour la troisième fois de suite au Mans, à quelques kilomètres de Laval.
Ouverture du score de Mouhoudine
Face à une telle machine, les Lavallois avaient tout à gagner. Si la qualification en huitièmes de finale reste accessible grâce à la troisième place du groupe, ce duel avait valeur de test symbolique. Se mesurer à "l'Étoile lavalloise de l'Europe", c'est une opportunité rare. Et les internationaux français Souheil Mouhoudine, Abdessamad Mohammed ou Nelson Lutin, tout comme les Marocains El Mesrar et les frères Bakkali, entendaient bien prouver qu'ils appartiennent à la même élite.
Dès les premières minutes, Laval a affiché son ambition et son audace. Compact, discipliné, mais sans complexe, le collectif mayennais a rivalisé dans l'intensité et la justesse technique. La récompense est venue à la 10e minute. Souheil Mouhoudine, en pleine réussite depuis le début de saison, a trouvé l'ouverture d'un tir croisé imparable. Une ouverture du score méritée qui a validé les intentions d'une équipe joueuse.
La deuxième mi-temps pour Palma
Mais Palma ne reste jamais longtemps sans réaction. Dès la reprise, une perte de balle inhabituelle d'Abdessamad Mohammed a offert à Fabinho l'occasion d'égaliser, qui n'a pas tremblé et a glissé le ballon entre les jambes de Marquet (1-1). Le champion d'Europe a ensuite pris le contrôle du match, imposant son pressing et son expérience. Dans les cinq dernières minutes, Charuto, l'un des hommes forts de Palma, a concrétisé la domination des siens d'une frappe puissante (1-2).
Lutin a eu la balle de match
Malgré cette fin cruelle, Laval n'a jamais abdiqué. Le power play instauré dans les ultimes secondes a bien failli faire mouche. Sur un corner parfaitement exécuté, Nelson Lutin a décoché une demi-volée splendide… qui s'est écrasée sur la barre transversale. Le signe d'une soirée où rien n'aura été donné, mais où Laval a prouvé qu'il avait sa place à la table des grands.
La défaite est frustrante, mais riche d'enseignements. Les Lavallois affronteront Semey (Kazakhstan) jeudi 30 octobre à 16h30. Une victoire leur ouvrirait grand les portes des huitièmes de finale.
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