LES TOPS
Mamadou Samassa, encore et toujours
Quand un gardien se retrouve régulièrement dans les tops, c'est rarement bon signe pour son équipe. Cela dit, le portier malien confirme qu'il est bien l'une des assurances de ce groupe lavallois. Face à Annecy, il n'a pas eu de parade spectaculaire à sortir, pas d'arrêt de grande envolée à montrer dans les résumés.
Mais il a dégagé ce qui le caractérise depuis le début de saison : du sang-froid, une sérénité dans ses interventions et une autorité dans la surface. À défaut de multiplier les exploits, il a su être présent au bon moment, et parfois, c'est tout ce qu'on demande à un dernier rempart.
Un clean-sheet salvateur
C'est le seul vrai argument positif de la soirée, mais il compte. Laval restait sur trois défaites consécutives et surtout cinq buts encaissés lors de ses trois derniers matchs. Repartir de Dijon (où se jouait la rencontre) sans avoir pris de but, c'est une petite victoire en soi.
Ce 0-0, même s'il ne restera pas dans les mémoires, permet de stopper la spirale négative. Dans un championnat de Ligue 2 où tout se joue sur des détails, gratter un point et retrouver un minimum de solidité défensive peut suffire à relancer une dynamique.
Il faudra désormais transformer ce point en tremplin, car les Tango n'ont toujours pas gagné depuis quatre matchs. Et derrière, Boulogne-sur-Mer vient de passer devant, tandis que Grenoble peut envoyer Laval dans la zone rouge en cas de victoire à Reims. Autrement dit, ce clean-sheet doit servir de base pour éviter les mauvaises surprises.
- À lire aussi : Stade lavallois. Annecy – Laval : un point spectaculaire, le replay conseillé en cas d'insomnie
LES FLOPS
Un contenu indigeste
Soyons honnêtes : on s'est ennuyé ferme. Le spectacle proposé frôlait parfois le non-match. Peu d'occasions, un rythme haché par les fautes (31 fautes pour Annecy, 19 pour Laval), des cartons jaunes distribués comme des bonbons…
Pour les spectateurs, il fallait du courage. Pour les quelques supporters lavallois qui avaient fait le déplacement, du mérite. Et pour les téléspectateurs, de la patience – ou un bon oreiller. Laval ne méritait sans doute pas mieux qu'un nul, mais certainement pas plus. L'impression globale reste celle d'une équipe venue avant tout pour ne pas perdre, et qui n'a jamais donné l'impression de pouvoir emballer la rencontre.
Un onze trop frileux
Le choix d'Olivier Frapolli avait donné un indice dès le coup d'envoi : seuls deux joueurs offensifs étaient alignés d'entrée, mais sans véritables créateurs pour les alimenter. Exit les deux numéros 10, Julien Maggiotti et Malik Sellouki, relégués sur le banc.
Résultat, peu de mouvement, aucun lien entre le milieu et l'attaque, et une incapacité chronique à mettre en danger la défense annécienne. Laval s'est contenté de rester compact, de fermer les espaces et d'attendre. Suffisant pour ramener un point, mais pas de quoi rassurer sur le plan du jeu.
Théo Pellenard, encore sanctionné
Son début de saison ressemble à un chemin de croix. Déjà exclu lors de la première journée face à Saint-Étienne, coupable d'un doublé contre son camp face à Amiens, l'ancien Auxerrois a de nouveau vu rouge. Une semelle sur Antoine Larose en toute fin de match lui a valu une exclusion directe.
Si cela n'a pas eu de conséquence au score, la sanction laisse des traces : Laval va devoir se passer de son défenseur central lors des prochains matchs, alors même qu'il formait une paire solide avec Yohan Tavares durant l'essentiel de la rencontre.
Après avoir tenu près de 90 minutes, il gâche son match et s'offre une nouvelle suspension. Un scénario qui devient un peu trop récurrent pour être anodin.
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