Pré-en-Pail. Présentation d'un plan guide du site de l'ancienne gare ferroviaire

L'objectif est "de proposer des pistes d'aménagements de cet espace de sept hectares avec une vision stratégique à long terme", explique Denis Geslain, le maire de la commune, qui salue "l'engagement de citoyens qui ont participé aux ateliers animés par les cabinets d'études".

Lucas Delafosse, cofondateur de l'agence pluridisciplinaire Monono et paysagiste architecte diplômé, et Bénédicte Mallier, architecte, fondatrice et gérante du cabinet d'Emilie R, un bureau d'études en maîtrise d'usage, ont fait le choix "de concevoir, de réfléchir à ce nouvel espace avec et pour les habitants".

Comment on ménage le site

Ce concept permet à la population de donner un avis, faire des propositions, exprimer ses inquiétudes et ses exigences sur le projet. Bénédicte Mallier confie "s'être autorisée à rêver Pré-en-Pail en dehors de la RN12 et comment on ménage ce site". Le résultat de la consultation se décompose en quatre parties. D'abord, l'ancien secteur ferroviaire devient un grand parc ouvert au public, avec de nouveaux usages qui valorisent le patrimoine paysager, tout en préservant la pluralité des milieux existants. Différents éléments de mobiliers ou de petits équipements peuvent voir le jour. Quant au terrain ex-masdac, il est prévu d'y accueillir le projet photovoltaïque.

Dans un second temps, le parc est un lieu de vie et d'accueil. Des cyclotouristes, des touristes peuvent s'arrêter. La construction du futur centre d'incendie et de secours, et du futur Ehpad peuvent s'intégrer en assurant une meilleure articulation entre le centre bourg et le grand parc. Le troisième espace concerne l'entrée de ville, lorsque le visiteur arrive de Mayenne. L'idée proposée est d'ouvrir vers le futur grand parc avec de nouveaux espaces réaménagés. Enfin, les cabinets d'étude proposent un phasage et un plan d'action pour les quinze années à venir. "Pour le suivi de ce dossier, un comité de pilotage doit se mettre en place rapidement avec les deux collectivités", confirme Alain Dilis, vice-président de la CCMA.