En 2093, une expédition part, à bord du vaisseau Prometheus, à la recherche du secret de nos origines. Ridley Scott s’offre une cure de jouvence en revenant au genre de ses brillants débuts. Si l’univers est le même que celui de Alien, les enjeux et la thématique sont très différents. Ce film, sorte de Avatar de l’horreur, avec des préoccupations théologico-métaphysiques, renvoie à la fois au Kubrick de 2001, l’odyssée de l’espace et à Terrence Malick.
Visuellement incroyable et tourné dans des décors réels, le film retrouve la magie du premier Alien. L’intrigue de ce voyage à la découverte du plus grand des mystères est riche de surprises et de rencontres inattendues. Mais c’est le fond du film qui est le plus intéressant. Si le mythe de Prométhée, qui procure le feu aux hommes est la référence la plus évidente, le cœur du film, abordant la question de Dieu, est plus complexe. La théorie centrale du film concerne la création de l’Homme par des extraterrestres. C’est un étrange objet filmique à la croisée de la science-fiction, de l’horreur et du voyage métaphysique.
Faussement scientiste, Prometheus montre qu’une science dénuée de considération morale ou spirituelle conduit inéluctablement au malheur. Mais c’est aussi un film d’horreur, et les (splendides) créatures visqueuses que l’on y croise, comme certaines scènes pénibles, en rebuteront certains.
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