Laval. Sophie Dubois-Collet traque les lieux qui portent chance en Mayenne

Rencontre avec Sophie Dubois-Collet : 

A la question d’où est venu l’idée de recenser les lieux qui portent chance Sophie Dubois-Collet est clair : « Je suis moi-même journaliste et donc je suis énormément sur le terrain. Un jour, j’ai rencontré une personne dans le cadre d’un reportage qui m’a parlé d’un lieu où les vœux se réalisaient. Par curiosité, j’y suis allée et mon voeu s’est réalisé. Ce fut alors l’élément déclencheur, et j’ai commencé à répertorier tous les lieux que je rencontrais en reportage. »

Sa carrière de journaliste l'a emmené jusqu'en Mayenne, où elle avait déjà fait quelques repérages pour son livre. « Lors de précèdents reportages, j’ai pris connaissance de deux lieux mayennais. Notre-Dame-d’Avesnières et la tombe de la Petite Emigrée vers Lassay-les-Châteaux. C’est en allant pour trouver des contacts sur place que je suis tombée sur la chapelle du Torticolis à Châtres-la-Forêt. Je ne connaissais pas du tout. En tombant sur des habitants, j’ai pu comprendre que cette chapelle soignait les torticolis lorsque l’on tournait trois fois autour. Destin ou non, il s’est avéré que j’en avais un à ce moment là et j’ai donc essayé. La magie du lieu a certainement dû fonctionner puisque peu de temps après, ma douleur s’est dissipée. »

La chapelle du Torticolis

Les histoires qu'elle rapporte sur chacun des lieux lui est racontée par les habitants eux-mêmes. Et pour son coup de coeur mayennais, rien de tel qu'une histoire à se tordre de rire. « La plupart du temps ce sont les habitants eux-mêmes qui me les racontent. J’ai la chance de rencontrer une personne sur ces lieux à chaque fois. En Mayenne, c’était la même chose. Les habitants viennent me trouver pour me raconter ces histoires. C’est le moment le plus intéressant car on sent que ces histoires ont traversé les siècles, et se transmettent de génération en génération. C’est sans aucun doute la chapelle du Torticolis. Il fait même partie de mes meilleurs. L’histoire est vraiment drôle car derrière il faut aussi comprendre que le torticolis vient lorsque vous faites une chose qui est mal, et que vous pouvez vous en débarrasser en étant gentil toute votre vie. Pour moi du moins, j’ai pu essayer et ça a fonctionné, alors c’est d’autant plus marrant. »

Retrouvez la suite de cette interview dans votre dernière édition du Courrier de la Mayenne.