L’église date du XIXe siècle (1854). Elle n’est pas classée au patrimoine protégé. Il y a priorité sur la réfection de la toiture afin de la mettre hors d’eau. Les encadrements en tuffeau des vitraux sont en très mauvais état. Plusieurs travaux sont nécessaires, des devis complémentaires ont été demandés à l’entreprise Meignan. Les travaux les plus urgents sur la toiture s’élèvent à 39 799,36 € TTC. S’y ajoutent des travaux sur la sacristie. Le conseil municipal a accepté le devis de l’entreprise Meignan pour un montant de 44 804,90 euros TTC. La municipalité espère des subventions du Département, de la Région, et peut-être de la fondation du patrimoine, ce qui laisserait à la charge de la commune environ la moitié du coût.
Les boiseries en proie à la mérule
A l’intérieur, les boiseries du sol sont infestées par un champignon, la mérule, qui prolifère dans l’humidité et la chaleur du chauffage au sol. Ce champignon est très volatile. Il est véhiculé lors des déplacements dans l’église et peut être dangereux pour les personnes fragiles des poumons. « Mais nous n’avons pas les moyens de traiter pour l’instant », regrette Jean-Luc Moussu, le maire.
Le mobilier des transepts est également très infesté par la mérule, d’où l’obligation de les fermer. Une partie du mobilier devra être détruit. Sur certaines pièces de bois, un traitement suffira. L’église est fermée au public depuis le 14 juillet. Aucune réouverture n’est programmée pour le moment.
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