« Ca ne rapporte pas du tout le vol. Et puis, faut peut-être que je me calme, je vais pas rester en prison toute ma vie. Je vais travailler aussi », lance le prévenu, dans son box. Le 26 juillet, cet Angevin de 22 ans comparaît devant le tribunal de Laval pour une série de vols, commise à Azé dans le sud-Mayenne.
Déjà incarcéré en préventive pour une autre histoire, le voleur est étonnamment décontracté, s'adressant à la présidente comme à une bonne copine. Ces vols débutent le 28 mai 2015, ils dérobent des téléphones portables, des chaussures et une montre dans les vestiaires de football d'Azé, alors que les joueurs s'entraînent. « Je reconnais l'intégralité des faits. Après, je ne sais pas si j'ai pris la montre. C'est loin. Mais bon, si j'ai pris des téléphones, j'ai bien dû prendre la montre avec », avoue-t-il assez désarçonnant, enlevant et remettant son blouson.
Un autre procès dans un mois
En février 2016, il vole le téléphone d'un voisin. En juin 2016, il est interpellé alors qu'il essaie de revendre des vélos et une tablette appartenant au club Azé team bike. « Je ne les ai pas volés. Je les ai achetés sur un parking », corrige cet habitant de Château-Gontier. « Pourquoi ces vols monsieur ? », interroge la présidente. « Ben, pour me faire des sous », répond-il du tac au tac.
Lui qui se verrait bien travailler « dans la charpente métallique » écope de cinq mois de prison dont quatre avec sursis. La présidente lui conseille d'attendre un mois avant de faire une demande de remise en liberté. Il répond : « ben ouais, mais ça a rien. Dans un mois, j'ai un autre procès ».
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