Cette condamnation est en grande partie conforme à celle prononcée par le tribunal administratif de Nantes en première instance, en 2016. Le 16 juillet, la cour administrative a confimé la peine pour l’hôpital de Laval, soit plus d’1,2 million d’euros à verser à la CPAM. La patiente touchera pour sa part 68 000 euros au titre des « souffrances endurées », de son « incapacité permanente partielle ».
La malade, 65 ans, est aujourd’hui gravement handicapée. Elle est en permanence dans un fauteuil roulant. « Le neurologue a accepté à deux reprises d’interrompre progressivement son traitement antiépileptique », rappellent les juges. « Ces décisions ont augmenté dans de très fortes proportions le risque de survenue d’un état de mal épileptique »
Le centre hospitalier de Laval, pour sa défense, estimait que le praticien n’a « fait que respecter la volonté de la patiente ».
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.