Six dossiers de reprise sérieux ont été déposés et seront étudiés par le tribunal de commerce de Laval le 13 juin prochain. Deux options se présentent.
La première option est un plan de continuation. Cette option portée par un investisseur parisien, prévoit la reprise de l'actif et du passif de Toiles de Mayenne. Si cette solution est retenue par les magistrats, le repreneur apportera des fonds entraînant une dilution des parts des actionnaires actuels qui se retrouveraient minoritaires. Les 85 salariés seraient repris et le site de production maintenu à Fontaine-Daniel.
La seconde est un plan de cession. Cinq investisseurs ont déposé un dossier en ce sens. Dans ce cas de figure, le repreneur retenu crée une nouvelle société pour exploiter la marque, l'outil de production et le réseau de magasins et franchises. Mais il ne reprend pas les dettes de l'entreprise actuelle et les actionnaires, dont la famille Denis qui détient 62% des parts, seraient exclus. « Presque tous les salariés seraient repris sauf ceux qui sont à quelques mois de la retraite », précise le dirigeant. D'ailleurs, dans tous les cas la production restera sur place car « Fontaine-Daniel fait partie de l'ADN de Toiles de Mayenne », affirme Grégoire Denis.
Emplois préservés, site de production maintenu à Fontaine-Daniel, la marque haut de gamme Toiles de Mayenne s'apprête à écrire une nouvelle page de son histoire bicentenaire.
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