En agglomération, la vitesse est limitée à 50 voire à 30km/h, selon les endroits. Pourtant, dans la rue du Point-du-Jour, située entre le rond point de l’Europe à Mayenne et la D225 allant à Saint-Baudelle, les automobilistes roulent au-delà de cette limitation.
« Plusieurs accidents ont déjà été dénombrés sur cet axe, explique Wilfrid Bisson, porte-parole de la pétition. Le risque que ceux-ci reviennent est quasi-quotidien. Le dernier remonte au samedi 28 avril. Notre sécurité est menacée. »
140 signataires
Wilfrid Bisson, Robert Fleury, Jean-Yves Babin, Michel Morand et Serge Picot sont à l’origine de cette pétition. Ils dénoncent la vitesse des véhicules « trop rapide sur cette route ». 140 personnes l’ont signée. La pétition concerne les résidences de la Ferme, du Rocher, de la Vannerie, toute la rue du Point-du-Jour et une maison qui appartient à l’un des porte-paroles, Serge Picot et qui est située dans le virage de cette route.
Cet axe est fréquemment utilisé et permet aussi de rejoindre Laval lorsque le boulevard Jean-Jaurès et celui d’Anatole-France subissent des bouchons.
700m à sécuriser
Outre la vitesse, ils dénoncent également le bruit intense des passages, la pollution nuisant à leur qualité de vie et le fait que le passage des camions fassent trembler maisons et bâtiments.
« Les trottoirs ne sont pas larges. Un fauteuil roulant ou une poussette ne pourrait passer. De plus, à partir de la résidence de la Vannerie, il n’y a plus de trottoir alors qu’il y aurait de quoi faire. Il y a, à peine, 700m à sécuriser entre la pancarte de fin de Mayenne et le stop de la résidence la Vannerie. », souligne Michel Morand.
« Nous souhaitons que cette situation cesse et aimerions avoir plusieurs moyens correctifs, ajoute Wilfrid, notamment des aménagements physiques tels que des chicanes, des ralentisseurs, coussins, feux tricolores, panneaux vitesse 20 ou 30 km/h etc. Sans pénaliser tous types de moyens de déplacements. »
Le maire réagit
« On est conscient des difficultés, admet Michel Angot. Malheureusement, c’est le cas partout à chaque entrée de ville. Nous allons, dans les prochaines semaines, les rencontrer et échanger avec eux sur des solutions possibles. Des ralentisseurs ? Des chicanes pour ralentir ? À voir. »
Il ajoute : « À la fin du chantier du pôle santé, nous pourrons entreprendre des travaux. En attendant, les gendarmes vont regarder ce qu’il se passe et sanctionner la vitesse excessive. » Une idée qui n’enchante pas les porte-paroles de la pétition.
« Les gendarmes ont énormément de travail avec la multitude de cambriolages et d’agressions dans le canton. »
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