Chez les dames, l'ancienne professionnelle du circuit international, Stéphanie Foretz, s'est facilement imposée (6-1, 6-1) aux dépends de la jeune Léa Tholey (22 ans) du club bordelais de Villa primerose. Celle qui est aujourd'hui l'entraîneur d'Amandine Hesse, joueuse de l'équipe de France en Fed Cup, confie prendre du plaisir à continuer la compétition sur les tournois français.
De très beaux restes
« Je suis contente de moi, j'ai super bien joué, j'ai tout de suite trouvé mon tennis et j'ai bien servi. C'est la première fois que je rencontrais Léa. Je craignais son jeu de gauchère, mais j'ai pu la surprendre avec un jeu tendu. C'est ma surface de prédilection mais le score ne reflète pas le match, car plusieurs jeux ont été disputés avec égalité-avantage. C'est un tournoi très bien organisé. » Léa Tholey, qui revient de blessure, a accusé la fatigue de ses trois matchs précédents : « J'ai voulu trop bien faire, j'étais stressée et j'ai eu une sacrée adversaire qui ne m'a pas laissé le temps de jouer. »
Et de trois pour Jouan
Chez les hommes, le Quimperois de Villa Primerose, Romain Jouan, déjà vainqueur à Mayenne en 2013 et 2017, finaliste l'an dernier, a remporté son troisième open de Mayenne. Il s'est imposé en deux sets (6-2, 6-0) face à Julien Obry. « J'ai gagné mes trois premiers matchs en trois sets, c'est une grosse semaine, confie le finaliste. Sur cette surface, c'est dur de battre Romain ». « C'était un gros combat en début de match, reconnaît le vainqueur. Il m'a fait le break d'entrée mais je l'ai ensuite fait beaucoup courir car je savais qu'il avait beaucoup donné les jours précédents. J'ai su relâcher mon tennis et il a craqué ensuite. C'est un tournoi sur lequel j'ai un bon feeling et cette victoire relance ma saison ».
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