Native de Désertines, elle a suivi une formation pour devenir secrétaire médicale. « Puis j’ai suivi des cours par correspondance pour être assistante sociale, se souvient Catherine qui finalement s’installera derrière un bureau de mairie. Ma sœur était secrétaire de mairie et me parlait beaucoup de son travail. Du coup, quand j’ai su qu’un poste se libérait à Levaré, j’ai postulé fin 1986 pour commencer au début de l’année 1987. »
En arrivant à l’entretien, Catherine apprend qu’elle aura un poste sur deux mairies. « Léandre Guesdon, maire de Levaré et Vital Charlot, maire de Vieuvy, avaient décidé de s’associer pour ce poste. Mais cela ne posait aucun souci », se rappelle-t-elle.
Avec une vieille machine à écrire
Pas encore d’ordinateurs sur le bureau de la nouvelle secrétaire mais une vieille machine à écrire. « Il fallait frapper très fort. A Vieuvy, ils étaient un peu plus modernes, la machine était électrique. » A Levaré, les locaux de la mairie étaient une seule pièce sans sanitaires qui faisait partie du logement des instituteurs.
Le contact avec les habitants, les élus plaisent à Catherine Leroyer avec un constat : le travail a beaucoup changé. Certaines tâches ont disparu comme les fiches d’état civil. « Nous avons une autre manière de travailler avec beaucoup de comptabilité mais je vois toujours autant de personnes. A Levaré par exemple, je vends les tickets pour la cantine. » Un travail varié, sans monotonie. « Après 30 ans, j’ai toujours autant de plaisir à venir travailler. A chaque changement de maire, il faut s’adapter mais ça se passe toujours bien. J’ai toujours eu de super maires », assure-t-elle.
« J'ai commencé avec le mariage de la fille du maire »
Des souvenirs, Catherine en a plein la tête. « A Vieuvy, j’ai commencé avec le mariage de la fille du maire. C’était émouvant pour moi, un premier mariage. » Et puis il y a ce lundi de Pentecôte plus férié et donc Catherine est derrière son bureau. « Une dame venue faire des recherches généalogiques m’a offert une plante. Une compensation pour venir travailler un lundi de Pentecôte. »
Et la retraite ? « Je n’y pense pas », conclut la quinquagénaire.
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