« Je travaille depuis 35 ans à l'Ehpad d'Ernée. Pour la première fois, je manifeste », indique cette aide-soignante. Ils étaient 450, comme elle, devant la préfecture de la Mayenne, mardi 30 janvier. Ambrières-les-Vallées, Saint-Denis-de-Gastines, Gorron, Ernée, les manifestants venaient d'un peu partout dans le département. Tous dénoncent un manque de moyens humains. « Le travail est à la chaîne pour les repas, les toilettes. On nous dit "budget, budget, budget", mais pour l'humain, c'est zéro », lance-t-elle.
A Gorron, Amélie reconnaît : « certains résidents n'ont qu'une douche tous les quinze jours. Le ratio est d'un agent soignant pour 20 résidents ». Tous le disent : « à la fin de la journée, on n'a pas l'impression d'avoir bien fait notre travail ».
L'intersyndicale Force Ouvrière, CGT et CFDT a été reçue, lundi 29 janvier, par le préfet, le président du conseil départemental et le représentant de l'agence régionale de Santé (ARS). « Ils nous ont entendus. Nous avons surtout demandé au préfet de faire remonter nos demandes au gouvernement », indique Frédérique Nay, secrétaire départementale santé FO. Les syndicats réclament 800 postes supplémentairtes dans 30 Ehpad mayennais.
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