« J'étais énervé, j'ai tout cassé dans ma cellule. » Dans le box des accusés, un détenu de la maison d'arrêt de Laval revient sur son coup de sang.
C'était le dimanche 26 novembre dernier. L'homme âgé de 32 ans demande à un surveillant s'il peut changer l'horaire de sa promenade. L'agent pénitencier refuse, ce qui ne plaît pas au prévenu. « Il m'a dit : “Je suis pas ta boniche”. Ça m'a étonné de sa part car je m'entends bien avec lui. »
Dans sa cellule, le trentenaire, marqué par la disparition de son père, monte alors en pression. Il s'en prend à ses affaires, casse une armoire. A l'arrivée des surveillants, il s'emporte. Celui qui a déjà passé 14 ans en prison repousse un des gardiens, menace un autre avec un bâton en bois. « Ces deux surveillants ne m'ont rien fait, je n'ai rien contre eux », s'excuse le détenu, transféré depuis à la maison d'arrêt de Vezin-le-Coquet (Ille-et-Vilaine).
Si le vice-procureur Yann Le Bris se réjouit du caractère « apaisé » du détenu à l'audience, il dénonce tout de même « la violence » de son comportement.
Le prévenu a au final a été condamné à une peine de quatre mois de prison ferme, avec maintien en détention.
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