Les femmes du 6e étage ou encore Alceste à bicyclette. Voilà quelques-uns des longs-métrages de Philippe Le Guay. Le réalisateur viendra présenter son nouveau film, Normandie nue, ce jeudi au Vox de Mayenne, à 20h. Il échangera avec le public après la projection. Petit entretien.
Qu’est-ce-qui vous a décidé à réaliser ce film ?
Depuis ma toute petite enfance, je passe mes vacances dans une maison familiale qui se situe dans le Perche en Basse Normandie, à trois kilomètres du village du Mêle-sur-Sarthe. D’un autre côté, j’avais vu ces photos d’un artiste conceptuel qui faisait des happenings nus dans les villes, à Berlin, à Mexico... Je me suis demandé ce qui passerait si ce photographe s’arrêtait dans ce trou perdu de la France profonde et décidait d’organiser une photo en déshabillant ses habitants sur un champ. Il y avait un choc des cultures qui pouvait alimenter une histoire...
Quelle histoire raconte Normandie nue ?
C’est l’histoire d’une communauté qui se ressoude grâce à un événement extérieur imprévu. Normandie nue est une ode au collectif. En se montrant nus ensemble, les gens du village réussissent là où ils avaient échoué jusque-là : ils sont enfin libres et solidaires. Ce qui est étonnant, c’est que ce sont les vrais éleveurs, les vrais gens du village qui sont venus poser. Ils ont tous vaincu leur appréhension !
Retrouvez toute l'interview dans Le Courrier de la Mayenne du 4 janvier 2018.
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