Laval. Une famille endeuillée et en colère

« On ne cherche pas des coupables, mais des explications », lancent Lydiane et Valérie, les sœurs de Mickaël Planchais. Le 19 septembre, on a retrouvé le corps de leur frère de 40 ans, à Ancenis. Mickaël Planchais était décédé... depuis la mi-mars 2012. Son corps est resté 18 mois dans un appartement, en plein centre-ville d'Ancenis, sans que personne ne s'en préoccupe
« Je n'avais pas eu de nouvelles de mon frère depuis plus de deux ans. J'avais interpellé la gendarmerie sur sa disparition », explique Valérie, l'aînée. Mais, comme pour tout majeur, Mickaël Planchais avait le droit de disparaître,  sans laisser de traces.  La gendarmerie n'avait pas à intervenir. Lydiane, son autre sœur, était en contact avec lui jusqu'à la fin 2011. « On se voyait tous les week-ends. Il venait chez moi pour voir ses enfants. Mais, un dimanche, il a pété un plomb. Pour protéger ma famille et mes enfants, je ne souhaitais plus qu'il vienne », admet-elle.

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