Depuis les années 1960, le contrôle laitier est toujours le même. Chaque éleveur reçoit la visite mensuelle du “peseur”. Ce dernier prend des échantillons de lait de chaque vache, assiste à toute la traite. Chaque dose est analysée, les cellules comptées. L'objectif étant d'avoir un lait de qualité, et un troupeau en bonne santé.
Avec Clasel, entreprise spécialisée dans le conseil agricole dont le siège est installé à Saint-Berthevin, ce schéma est obsolète. « Avec Génocellules, c'est une révolution historique pour ce métier. Comme on n'en voit qu'une par génération », explique Philippe Royer, directeur général de Clasel et de Seenergi (groupe auquel appartient Clasel).
Un brevet international déposé
Depuis 2013, Clasel travaille avec l'université de Liège en Belgique pour développer ce nouveau système, nommé Génocellules. « Il permet d'avoir un seul échantillon pris dans le tank à lait. L'agriculteur peut l'envoyer lui-même », indique Philippe Royer.
Avec un seul échantillon, le laboratoire Agranis (propriété du groupe Seenergi) peut livrer une analyse pour chaque vache, sur les cellules contenues dans son lait, sur son rendement, sur ses lactations futures. « Les résultats sont connus deux fois plus rapidement que les analyses actuelles », ajoute le directeur général. Le service est plus efficace et moins cher.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.