Vous êtes à l'initiative d'un projet immobilier face à la gare. Pouvez-vous nous le présenter ?
Nous avons ouvert un premier centre d'affaires il y a une dizaine d'années. C'était une première à Laval. Aujourd'hui ce centre est saturé. Nous avons décidé de développer ce concept. En discutant avec la municipalité, nous souhaitons avoir quelque chose d'ambitieux. Un bel immeuble de bureaux de 5 000 m2 sera prêt en novembre 2018. Les entreprises pourront y trouver des services, afin d'être prêtes à travailler.
On vous présente comme l'un des investisseurs du futur projet de Saint-Julien. Est-ce vrai ?
Je soutiens ce projet. Il va apporter une offre de logements, apporter une densification du centre-ville. Ce grand espace inoccupé dans le centre était un crève-cœur. Comme tout projet qui dynamise la ville, j'y suis favorable. Je fais partie des gens que l'on consulte. Je soutiens les investisseurs en les accompagnant. Quant à une participation financière, rien n'est encore figé.
Vous êtes aussi impliqué dans le projet de nouveau stade. Où en est-il ?
Le projet continue. Beaucoup ne savent placer Laval sur une carte que grâce au football. Il y a les performances sportives, mais il y a aussi le cadre. Il nous faut un beau stade à notre image pour l'attractivité de notre territoire. J'ai bon espoir que des décisions seront prises avant la fin de l'année, que les études soient menées courant 2018 pour lancer les choses en 2019. Il faut trouver un modèle économique. Forcément, la part la plus importante du financement viendra du privé, et j'en ferai partie.
Vous êtes reçu régulièrement, avec d'autres entrepreneurs lavallois, à la mairie, pour échanger. Quelle est la nature de vos discussions avec les élus locaux ?
La Mayenne est un petit département. On se connaît, on se parle. Grâce à cela, les projets avancent plus rapidement. Il faut chasser en meute. Les politiques ne peuvent pas tout faire tout seuls. Grâce à nos échanges, on va plus loin. Il faut permettre à notre ville d'être attractive. Chacun reste à sa place.
La journaliste Anne Nivat a écrit un livre, dont une partie s'intéresse à Laval. Elle vous y présente comme le “réel maire” de Laval. Qu'en pensez-vous ?
Il faut arrêter avec cela. Dans ce livre, la seule ville ayant une image plutôt bonne est Laval. Elle a voulu en décrypter l'écosystème. Les échanges entre le monde économique, les politiques sont l'une des raisons de cette réussite. Je trouve incroyable que l'on essaie d'y trouver un côté négatif. Le principe de précaution c'est bien. Mais, si on ne prend pas de risques, on ne fait rien. Cette campagne de déstabilisation n'a pas fonctionné, parce que chacun des acteurs sait que cela n'est pas la vérité.
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