L'annonce du passage d'un certain nombre de rues de Mayenne à 30 km/h, voire à 20 km/h, avait beaucoup fait réagir. Le schéma de circulation apaisée, voté par le conseil municipal en mai 2016, n'a pour autant pas encore bouleversé les habitudes des automobilistes.
Comme les élus l'avaient annoncé, son application va se faire dans la durée. Quelques mesures ont toutefois déjà été prises, comme l'abaissement du boulevard Mendès France à 50 km/h, depuis le début de l'année. « C'était une façon de montrer qu'on était déterminé politiquement, explique Daniel Landemaine, adjoint au maire en charge des affaires d'urbanisme. Ce boulevard arrivait sur le pôle santé à 70 km/h, ce n'était pas possible. » « Au début, on a eu des retours de gens qui s'étaient fait flasher, poursuit Yves Paillasse, conseiller municipal délégué à la démocratie locale. Maintenant, c'est rentré dans l'esprit des gens. »
Une chicane rue du Fauconnier
A quelques mètres, dans la rue du Fauconnier, une chicane a été installée. « A l'amorce de la rue, nous avions un problème de trottoir presque inexistant, reprend Daniel Landemaine. La chicane permet de retrouver des trottoirs et de baisser la vitesse des véhicules qui descendent. Toute la partie basse qui comprend le trafic de Copainville sera traitée comme ça », prévient encore l'élu.
Dans les prochains mois, le schéma de circulation apaisée va se matérialiser avec la création de la piste cyclable pour aller jusqu'à la piscine, dans le prolongement du boulevard Paul Lintier.
Rue Aristide Briand : une rue à vocation piétonnière
Dès que le plan de charge des services le permettra, la rue Aristide Briand sera aussi aménagée. Il n'est plus question de supprimer toutes les places de stationnement. « Mais l'idée est de montrer qu'on arrive dans une rue à vocation piétonnière, précise Daniel Landemaine. Une place de stationnement sera enlevée tout en haut et la voie resserrée. Un panneau sera également installé pour rappeler que la rue est une rue à 30 km/h. »
Petit à petit, la ville va se transformer. Mais il reste encore énormément à faire. « C'est vrai qu'on aurait aimé encore en faire un peu plus », reconnaissent en chœur Daniel Landemaine et Yves Paillasse. Les contraintes budgétaires ne plaident évidemment pas en faveur d'une résolution plus rapide.
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