Quinze jours après son installation dans sa nouvelle maison, rue Cassiopée à Martigné, le couple Besnard Bechet est assigné au tribunal par son voisin, Marcel Besnier. En cause : les ouvertures de la maison. « Toutes les ouvertures existaient lorsque mon ami a acheté la maison en 2011, explique Noémie Bechet. Toutes donnent sur un brise-vue qui ne nous permet pas de voir chez notre voisin ou tout juste le haut d’un parasol », s’insurge la jeune femme.
Le problème, c’est que ces ouvertures ne répondent pas aux dispositions légales qui prévoient qu’une distance de 1,9 m doit être respectée entre l'extérieur de l'ouverture et la limite du terrain voisin. « On ne les a pas. Nous sommes à 1,6 m », reconnaît Noémie qui regrette le manque de discussion avec son voisin.
Cinq ans que cela dure !
Le tribunal a finalement tranché en faveur de Marcel Besnier. Une seule des ouvertures mises en cause a été reconnue en règle. « Il s’agit d’un Velux® à l’étage. » Pour la petite histoire, l’autorisation de travaux pour ce Velux® avait été signée de la main du voisin en 1997 (avant son installation dans la maison, NDLR), alors que ce dernier était maire de Martigné.
L'ancien maire se dit satisfait de la décision de justice. « Pour moi, c'est une affaire classée. » Si la procédure judiciaire est aujourd’hui close, le torchon brûle toujours entre les protagonistes. « Nous avons reçu un nouveau courrier qui nous invitait à déplacer ou à couper notre olivier, qui ne respectait pas la distance légale entre nos deux propriétés. Il était planté à 1,76 m de la clôture alors qu’il aurait dû être à 2 m. » Noémie et son compagnon ont fait le choix de déplacer l’arbre. Mais pour eux, « c’est la petite branche qui fait déborder le vase ! »
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.