La Ville de Laval doit se mettre en conformité. En septembre 2018, à la suite d'un arrêté préfectoral, elle n'aura plus le droit d'évacuer et de stocker les boues de sa station d'épuration en bout de champ. Elle va donc construire une nouvelle plateforme de stockage de 1 000 m2.
Les travaux commenceront en mars 2018. Ils seront terminés six mois plus tard. L'investissement représente un million d'euros. Le bâtiment sera construit dans la continuité des serres de stockage, sur l'ancien parking de l'abattoir. « L'objectif, c'est de stocker des boues chaulées, c'est-à-dire stabilisées avec de la chaux, relate Bruno Lesaint du bureau d'études chargé de concevoir l'infrastructure. L'objectif du chaulage, c'est de stopper le processus de fermentation, génératrice d'odeurs. »
A énergie positive
Chaque année, la station d'épuration produit 6 000 tonnes de boues chaulées et 1 000 tonnes de boues sèches dans les serres solaires. Cette nouvelle plateforme stockera les boues chaulées de novembre à janvier, avant leur épandage dans les champs des agriculteurs partenaires de la station. Elle sera vide l'été.
Le bâtiment sera à énergie positive, « avec des panneaux photovoltaïques et la récupération de la chaleur pour améliorer la capacité de séchage des serres ». Il sera surélevé sur le terrain pour prévenir les risques de crue.
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