Le 13 septembre, vous serez présent à l'assemblée générale des sections CGT de la Mayenne. Pourquoi cette venue ?
Depuis deux ans et demi, je visite les territoires. Je rencontre les syndiqués, les salariés. Nous faisons le point sur la situation du département, et au niveau national. Beaucoup de monde devrait être présent à Laval, au lendemain de notre action nationale contre la réforme du code du travail.
La veille de votre venue à Laval, vous aurez lancé une première mobilisation nationale contre la réforme de la loi Travail. Quel est le souci avec cette réforme ?
La problématique de cette loi est qu'elle est faite pour les employeurs, pas pour les salariés. Le code du travail n'est pas le code d'une entreprise. Il y a un minimum de règles à respecter. On transforme le droit du travail en droit de l'employeur. Sur les questions de l'emploi, du salaire, le code du travail aborde un soutien aux salariés face à l'employeur. Il vient contrebalancer le pouvoir patronal. Là, il n'existera plus. Pourtant, des réformes comme celles-ci, on nous en a vendu sept ou huit. Aucune n'a eu de répercussion sur le taux de chômage. Emmanuel Macron se présente comme un homme neuf, mais il a de vieilles idées.
Le 12 septembre, vous attendez-vous à une grosse mobilisation ?
Je ne suis pas un bon pronostiqueur. Nous appelons à la grève et à manifester. 160 lieux de manifestation sont déjà définis. Il y a une effervescence sur cette question de la loi Travail. Nous avons reçu des interrogations de dizaine de milliers de salariés. Ils veulent des explications. Pour moi, le 12 septembre, ce sera le début d'un combat au long cours.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.