Mayenne. Yannick Favennec réélu pour un quatrième mandat dans la troisième circonscription

Le deuxième tour des législatives dans la 3e circonscription a livré son verdict. Yannick Favennec arrive en tête des suffrages, par 19 403 voix (61,53 % des suffrages exprimés) contre 12 132 voix (38,47 % des suffrages exprimés) pour Josselin Chouzy, le candidat de la République en Marche. Le député sortant part donc pour un quatrième mandat.

Josselin Chouzy, La République en Marche : « Je fais 160 voix de plus à Mayenne qu'au 1er tour, mais je retiens surtout que plus d'un électeur sur deux n'est pas venu voter. Le report de voix à Mayenne semble s'être fait en faveur de Yannick Favennec que je félicite de cette réussite. J'ai vécu une expérience enrichissante. J'ai pu constituer un staff, une équipe pour la suite. C'est un début.

Mon engagement je le continuerai localement et au sein de la République en marche. Je voulais offrir quelque chose d'autre aux Mayennais, ils ont choisi. La campagne a été très courte et j'avais un déficit de notorité très important. Arrivé deuxième est déjà une victoire. Maintenant, je me tourne vers l'avenir. »

Yannick Favennec, UDI : « Je suis très heureux de cette victoire, et de ce score inespéré. Je remercie les électeurs qui nous ont renouvelé leur confiance, et je sais combien les militants ont œuvré.

J'ai une pensée pour mon challenger. Il a eu le courage de venir m'affronter. Ce n'était pas simple même si le contexte lui était plutôt favorable. Le travail de toutes ces années a été reconnu, ainsi que l'ancrage, les résultats et la proximité. J'ai une pensée pour Samia et pour Guillaume Chevrollier. La vie politique est quelque chose de très difficile.

Cette victoire je vous la dois et je la dédie à Gérard Lemonnier.

Cela a été une campagne très difficile. Pas physiquement mais psychologiquement car on ne savait pas ce que les gens voulaient et s'ils nous étaient favorables même s'ils étaient très chaleureux avec nous. On a regardé les secteurs où on devait insister le plus et on est allé chercher les voix avec les dents. Les électeurs ont choisi celui qui leur paraissait le plus sincère.

Le temps de l'opposition systématique est terminé. On va pouvoir travailler dans un esprit constructif mais je reste un député de centre droit et je n'ai pas l'intention de rejoindre le mouvement En Marche. »