Mis en service en août 2016, le terrain multisports situé à côté de la salle des loisirs ne fait pas que des heureux. Tant et si bien que la mairie a fermé ce lieu de rencontre pour les jeunes, depuis la première semaine des vacances d'avril, le temps de trouver des solutions.
« Nous avons rapidement eu des soucis avec les riverains, avoue le maire, Rémi Sonnet. On a choisi de profiter de ce plateau de basket qui n'était pas utilisé pour implanter ce city stade pour une question de coût. On n'a pas pensé que ça entraînerait autant de problèmes. »
« On est excédés »
Les riverains ne cachent en effet pas leur lassitude profonde. « On est excédés, assure cette femme. Les ballons de foot arrivaient tout le temps. Un dimanche après-midi, j'ai eu au moins dix personnes à sonner. Et puis, on a des petits-enfants qui vont dans le jardin. Un jour, un ballon est passé à quelques centimètres de ma tête ! » Et quand les propriétaires ne rendent pas le ballon, ils retrouvrent leurs plantations piétinées et leurs grillages abîmés d'avoir été escaladés. « J'ai honte d'avoir dû mettre un barbelé pour me protéger », regrette un riverain, tout en soulignant son efficacité.
Et le bruit. Le maire reconnaît l'usage de musique sur le terrain. « Et le ballon qui tape dans les parois de bois... », soupire encore cet habitant.
Pour remédier à tout cela, la mairie a demandé des devis pour acheter un nouveau pare-ballons et pourquoi pas couvrir la structure d'un grand filet. « Mais cela veut dire des câbles qui vont être tendus. Il faudra veiller à la sécurité des jeunes. » Le maire parle aussi de « limiter les horaires, de sorte qu'il n'y ait plus de bruit le soir ».
Ballons de foot ou de futsal
L'usage des ballons de foot serait aussi à proscrire. « Avec des ballons de futsal, il n'y a pas de problème », assure Rémi Sonnet. Mais là, difficile à mettre en œuvre. « Les jeunes ont des ballons de foot chez eux. Et si la commune achète des ballons de futsal, ils vont rapidement disparaître. »
« Le déplacement du city parc, ce serait l'idéal, conclut cette habitante. Mais on nous dit que ça coûtera trop cher. Pourtant, toute cette structure, c'est démontable. » « On aurait dû installer le terrain plus en campagne », reconnaît le maire. De là à le déplacer, Rémi Sonnet n'envisage pas clairement cette solution qui ferait certainement cette fois des malheureux du côté des jeunes.
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