Près de Mayenne. "Il y a moyen de gagner sa vie ici" : un salon de coiffure est à reprendre urgemment

Commerce. Le salon de coiffure de Saint-Fraimbault-de-Prières va fermer à la fin de l'année, faute de repreneur. Sa gérante depuis dix-huit ans, Isabelle Liot, tient absolument à ce qu'il soit repris pour sa fidèle clientèle.

Publié le 22/12/2025 à 17h00 - Par Théo Duchet

Près de Mayenne. "Il y a moyen de gagner sa vie ici" : un salon de coiffure est à reprendre urgemment — Isabelle Liot, gérante, et Thierry Moutel, maire, tiennent à ce que l'un des rares commerces du bourg soit maintenu. - Le Courrier de la Mayenne

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Sapin, cadres décorés, lumières… Le salon de coiffure de Saint-Fraimbault-de-Prières a revêtu son habit de Noël. Il s'apprête pourtant à fermer, au 31 décembre. En vente depuis juin, il n'a toujours pas trouvé repreneur. Mais jusqu'au bout, sa gérante Isabelle Liot chouchoutera sa clientèle. Ce salon mixte, elle l'a ouvert en septembre 2007.

"Clientèle très fidèle, sympathique et conséquente"

"J'arrête pour des raisons personnelles, explique-t-elle au Courrier de la Mayenne mardi 16 décembre. Je vais prendre du repos et passer du temps avec ma famille. Mais il faut absolument que le salon soit repris, que ce soit pour ma clientèle ou pour la commune. J'ai une clientèle très fidèle, sympathique et conséquente. Il y a moyen de gagner sa vie en étant coiffeur à Saint-Fraimbault-de-Prières !"

Deux dames en rendez-vous ce soir-là confirment : "Nous sommes devenues plus que des clientes. Isabelle est de la famille maintenant. Elle est très gentille, travaille bien et on a bien rigolé ensemble. Elle va nous manquer." L'une d'elles indique même avoir quitté la commune sans pour autant avoir changé de coiffeuse.

10 000 € pour racheter, 300 € pour louer

Propriétaire des murs de ce commerce de 40 m², Isabelle Liot est ouverte à la vente comme à la location. "J'y laisse les cinq postes de coiffage et les deux bacs de lavage. Je vends le fonds pour 10 000 € et je loue pour 300 € par mois." Le maire local, Thierry Moutel, dit s'activer pour trouver rapidement un ou une repreneuse.

"J'ai contacté la Sere (service de développement économique de Mayenne Communauté) et la CCI, confie-t-il. Nous devons nous réunir prochainement. J'ai aussi sollicité le lycée professionnel Don Bosco, qui a une filière coiffure. Je reste optimiste, surtout avec des tarifs aussi peu chers." Et Isabelle Liot complète : "Si j'ai établi des prix aussi peu élevés, c'est pour mes clientes. Absolument pas parce que ça ne marche pas. Au contraire !"

Pratique. En cas d'intérêt, contacter la mairie au 02 43 00 87 78.