Depuis plusieurs années, la gendarmerie a concentré ses efforts dans les zones où la délinquance est la plus grande. Cela a pu avoir pour conséquence, pour les territoires préservés, de créer un sentiment d'abandon du fait d'une présence dissuasive moins marquée. « Il est donc nécessaire de gagner en proximité et en qualité d'accueil du public », explique le colonel David Bièvre, commandant de groupement de la gendarmerie.
De cette réflexion sont nées les brigades de contact, dont le lancement en Mayenne a eu lieu lundi 6 mars à la brigade de Martigné-sur-Mayenne. Cette dernière sera seule dans le département, et même dans le Grand Ouest, a expérimenté le dispositif pendant six mois. « Trois objectifs ont été fixés : réappropriation du territoire par les militaires, rendre visible l'action de la gendarmerie et renouer contact avec les acteurs locaux. Ils seront mis en musique selon l'imagination des gendarmes locaux. Chacune des 30 brigades sélectionnées mettra ce dispositif en place à sa façon. » Concrètement, les unités de la brigade de Martigné seront dehors de 10h à 14h et de 18h à 1h. Il n'y aura plus de permanences assurées les mercredi après-midi et samedi matin. « Il conviendra de prendre rendez-vous, pour un dépôt de plainte par exemple. Il n'y aura donc plus d'attente pour le public et les gendarmes pourront se rendre au domicile des gens », explique encore le colonel.
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