La filière mise sur l'Afpi qui forme des apprentis ou des personnes en reconversion. « En Pays-de-la-Loire, il y a un centre de formation par département afin de répondre au plus mieux aux attentes des entreprises du territoire. » La session soudeurs-chaudronniers ouverte en septembre dernier avait douze places disponibles, seules cinq ont trouvé preneur. « Intégrer cette formation c'est pourtant un emploi assuré à l'issue des deux ans », regrette Jean-Luc Mene.
La métallurgie souffre d'un déficit d'image que les professionnels veulent corriger. « L'industrie aujourd'hui, ce n'est plus un atelier poussiéreux où il fait -2 degrés l'hiver. Nous offrons les meilleures conditions de travail possibles à nos équipes. Il n'y a plus de charges lourdes, beaucoup de travaux se font par machines à commandes numériques et nous attachons une attention particulière à l'ergonomie des postes. Aujourd'hui la métallurgie c'est le travail de la main et du cerveau », plaide Eric Boittin, président de l'UIMM. Un message répété depuis des années qui commence à porter ses fruits auprès du public. Les métiers de la filière étant de plus en plus qualifiés, les salaires deviennent de plus en plus attractif. « J'embauche un jeune de niveau CAP à +4% du Smic, sur 13 mois, avec évolution dès l'année suivante », cite en exemple Jean-Luc Mene. Au bout de 10-15 ans d'ancienneté et en fonction de compétences, le salaire brut peut atteindre 2 800 euros. Un argument supplémentaire qu'entend promouvoir l'UIMM.
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