A onze heures, en ce mardi matin, c'est la pause-café. La bouilloire a fini de faire chauffer l'eau tandis qu'un nuage de lait descend dans une tasse fumante. « On partage notre pause avec certains clients », expliquent Denise et Marie. Ce matin-là, c'est la belle-fille de Denise qui partage ce moment convivial avec les deux gardiennes de la Case aux fringues.
Située au rez-de-chaussée de la maison de quartier du Pavement, la Case aux fringues est un dépôt-vente. Ouvert quatre demi-journées par semaines, il ne procure aucun bénéfice à ses deux “patronnes”. Marie et Denise ne sont qu'un relais entre vendeurs et acheteurs. « La Case aux fringues existe depuis longtemps, raconte Denise. Je l'ai reprise il y a trois ans, c'était une employée de la Ville qui la tenait. Ça devait fermer, mais personnellement, ça m'embêtait. Je suis à la retraite, j'ai du temps. » C'est ainsi que l'ancienne cliente s'est muée en vendeuse. Il y a quelques mois, elle a été rejointe par Marie, une habitante de Charité.
Plus d'informations dans Le Courrier de la Mayenne du 16 février.
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