Bien que né à Paris, Michel Durrat, est attiré par le monde rural dès sa plus tendre enfance. Il n’a que 8 ans quand il prend conscience de sa vocation. Epris de grand air, il souhaite fuir Paris pour la campagne, synonyme pour lui « de liberté et de qualité de vie ».
Entré à l’Ecole Nationale de Toulouse en 1978, il en ressort diplômé d’une thèse vétérinaire d’Etat, en 1983. Il pose ses valises à Javron en 1986 et c’est le début de l’aventure. Il s’associe, entre autres, avec Florent Le Jossec en mai 1987, qui décédera dans un accident de la route en 2004. Médecine, chirurgie, césariennes, nombreuses sorties la nuit dans des conditions climatiques parfois difficiles, représentent l’essentiel de sa profession.
Un leitmotiv dans la profession de vétérinaire rural
« Collaborer à la rentabilité d’une exploitation agricole est un leitmotiv dans la profession de vétérinaire rural. » En effet, un vétérinaire assure le double rôle de soignant et de conseiller. Ce travail impose une confiance mutuelle. Les éleveurs sont parfois confrontés à des situations de détresse, notamment lors des maladies contagieuses, où parfois le règlement sanitaire impose l’abattage d’une partie ou de la totalité des animaux. C’est dans ces moments que le vétérinaire doit être très présent. Son écoute et la relation de confiance qui existe, prennent alors tout leur sens.
A l’occasion de son départ à la retraite, 280 personnes sont venues lui témoigner leur reconnaissance pour ses 30 années d’exercice assumées avec compétence.
Portrait détaillé dans notre édition du jeudi 2 février.
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