Laval. Laval : les mystères de la cour de l'Arche noire

Ruelle perpendiculaire à la rue Echelle-Marteau, dans le centre-ville, la cour de l'Arche Noire sait cultiver sa discrétion. Mais en y faisant le détour, en passant sous une passerelle en fer forgé, on y découvre l'une des pépites architecturales de Laval : une galerie en bois à deux niveaux, comme l'on en trouve peu de nos jours dans les rues de la cité des Guy.

C'est le nom de la voie, l'Arche noire qui a poussé Yves Moulard, commerçant du Vieux-Laval, à aller plus loin. Il est vrai que l'Arche noire a un goût d'aventures, du genre à allécher les esprits curieux. Le Lavallois a cherché quelle était cette arche noire, dans les archives départementales. Il y a trouvé des plans cadastraux datant de 1840. L'époque où Laval n'avait qu'un seul pont, l'époque où ce Vieux-Pont avait encore cinq arches, lorsqu'aujourd'hui il n'en a que trois. A l'Hope and bar tout proche, chacun sa théorie sur l'Arche noire. Yves Moulard s'est un temps demandé s'il ne s'agissait pas d'un hôtel, comme le Pin-Doré qui a donné son nom a une rue attenante à la place de la Trémoille. Pour un autre client, il s'agit du nom du tout premier hôpital de Laval. Mais pour tous, ces maisons-là avaient autrefois les pieds dans la Mayenne, lorsque les quais n'existaient pas encore.

Plus d'informations dans Le Courrier de la Mayenne du 17 novembre.