Quand Nerma Crnic a appris où seraient hébergés 91 migrants venus de la Jungle de Calais, elle n'a pu s'empêcher de penser à son histoire personnelle. A ses parents accueillis en 1993 dans les bungalows du village VVF de Sainte-Suzanne, fuyant la guerre en Bosnie. Aux contestations provoquées cette arrivée, qui trouvent un écho plus de vingt ans plus tard sur les réseaux sociaux lorsqu'un article évoque le sort des actuels réfugiés.
Lorsque sa famille échoue à Sainte-Suzanne, Nerma a trois ans. « Pas assez petite pour ne pas me souvenir de la guerre, pas assez grande pour comprendre réellement ce qui se passait », souligne-t-elle. Son père, alors âgé de 30 ans, a passé près d'un an dans un camp. « Il a été emprisonné pour qu'il ne combatte pas. Tous ses amis qui avaient le même âge ont été tués. » La France des années 1990 se propose d'accueillir des réfugiés venus de Yougoslavie. Trente familles rejoignent Sainte-Suzanne.
La suite de notre portrait à lire dans Le Courrier de la Mayenne du 3 novembre.
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