C'est la première fois que je vois ça. » Sur le parking de la rue Drouot, une habitante du quartier Saint-Nicolas revient sur les événements du mercredi 28 septembre. Une semaine plus tôt vers 20h30, la place située devant la maison de quartier était inaccessible. « Il y avait quatre ou cinq fourgons de police, on ne pouvait pas circuler », décrit-elle. Les personnes habitant dans les tours étaient elles priées de rester chez elles.
Et pour cause, les forces de l'ordre sont intervenues pour séparer deux bandes : une du quartier et une de l'extérieur. Débarqués du Mans ou encore de Paris, une trentaine d'individus apparentés à la communauté tchétchène étaient là pour en découdre.
Une démonstration de force inhabituelle dans une ville comme Laval. « Depuis mon arrivée il y a 18 mois, c'est la première fois que j'entends parler de ce type de faits. On retrouve plutôt ces phénomènes dans des villes de taille plus importantes, propres à certaines personnes issues des communautés des pays de l'Est », commente le procureur de la République Guirec Le Bras.
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