Le docteur King Schultz, chasseur de primes allemand, libère Django, un esclave qui pourrait l’aider à trouver les meurtriers qu’il recherche. Django, lui, n’a qu’un seul véritable but : retrouver la femme qu’il aime, Broomhilda. Nous sommes en 1859 dans le sud des États-Unis…
Pour la première fois, Quentin Tarantino sort de ses décors intérieurs pour sillonner les grands espaces avec enthousiasme. Dans ce film, on retrouve toutes les audaces du cinéaste, avec une narration moins déstructurée que d’habitude et un sens du rythme toujours aussi singulier.
Tarantino, en effet, préfère inventer son rythme, en s’autorisant de très longues plages de dialogues (le plus souvent hilarants), entrecoupées de scènes d’action, de chevauchées ou de pure contemplation. Au-delà des auto-citations habituelles, le film rend moins hommage aux westerns spaghettis qu’aux westerns de Clint Eastwood.
Petite nouveauté en forme de pied de nez au manque de fond souvent reproché au cinéaste, le film s’autorise également des considérations savoureuses sur la lutte des classes : sitôt affranchi, le héros affiche une arrogance calquée sur celle de ses anciens maîtres blancs. Connu pour ses dialogues politiquement incorrects (blagues racistes, antisémites, misogynes), Tarantino affiche pourtant cette fois une plus grande sobriété.
Django unchained, épopée grandiose portée par un casting impérial, annonce une très bonne nouvelle : Quentin Tarantino est de retour aux affaires.
La violence cartoonesque du film est tellement exagérée qu’elle en devient presque inoffensive.
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