A seulement 39 ans, Hélène Grassin peut se vanter d'être à la tête d'une entreprise florissante. En 2006, après plusieurs années dans l'enseignement en Jordanie, elle rentre à Paris et lance sa petite entreprise. Paulette à bicyclette est une marque de bijoux haut de gamme en argent et perles de culture. « Paulette était mon surnom à la fac, et à mon arrivée à Paris je me déplaçais beaucoup à vélo. J'habite le quartier des chansonniers, c'est un petit clin d'œil à Yves Montand. Et puis cela m'offre un capital sympathie ! », explique la Mayennaise de cœur.
C'est en 2010 que la marque trouve tout son sens. La première collection de bijoux en métaux précieux recyclés, 100 % fabriqués en France, voit le jour. Depuis Paulette à bicyclette s'est rangée derrière les convictions de sa fondatrice. « J'ai à cœur de défendre l'artisanat français et son savoir-faire. La force de notre marque est d'être un des pionniers en France de la joaillerie éthique. Nous sommes certifiés Fairmined. Cela signifie qu'aucun enfant ne travaille dans les mines d'où est extrait l'or que nous utilisons, que les hommes et les femmes sont égaux, qu'ils bénéficient d'un revenu minimum décent garanti, qu'ils travaillent dans des conditions sécurisées et que l'or est éco-responsable. »
Sa démarche a un impact social colossal. « Si on prend l'exemple de deux alliances de 5 grammes d'or chacune, nous assurons un salaire d'un mois et demi à un mineur, alors qu'en or “industriel”, cela n'assure qu'une journée de salaire. Cela donne du sens à l'achat, et encore plus de valeur au bijou », se félicite la chef d'entreprise.
Paulette à bicyclette propose des bijoux sur mesure : largeur, forme, texture... « Nos clients les conçoivent avec nous et peuvent visiter l'atelier et rencontrer la personne qui fabrique leurs bijoux », explique Hélène Grassin.
L'entreprise réalise aujourd'hui environ 3 000 bijoux par an pour un chiffre d'affaires d'un million d'euros. Aujourd'hui, Paulette à bicyclette est en pleine levée de fonds pour passer à l'étape supérieure. « Nous avons besoin de 250 000 € pour embaucher assez vite sur Paris un(e) responsable de boutique, un(e) joaillier(e), un(e) chef(fe) d'atelier. Nous devons aussi déménager car nous sommes trop à l'étroit. Enfin, nous souhaitons lancer un nouveau site Internet pour développer nos ventes à distance. J'aimerais beaucoup avoir des investisseurs mayennais : particuliers ou entrepreneurs », conclut “Paulette”.
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