«Je pensais que l'enseignement public accueillait tout le monde. Là, nous sommes bloqués », se désole Alain. Son fils, Florian, après une seconde générale à l'Immaculée Conception, voulait rejoindre le lycée agricole de Laval pour passer un bac technologique. Mais l'établissement n'a plus de place. Henri-Loïc Houllière a les mêmes difficultés pour sa fille. « Elle a des difficultés en filière générale. Elle voulait aller vers une première technologique. Mais nous sommes au pied du mur », reconnaît-il.
Au total, une quinzaine de familles serait dans l'impasse. Le lycée agricole compte deux classes de première technologique, offrant trois options possibles. Trois options uniques dans le département. Mais les deux classes comptent déjà 32 élèves et ne peuvent plus en accueillir. « Nous avons demandé au ministère de l'Agriculture l'ouverture d'une troisième classe. Elle nous a été refusée pour une seule raison : le manque de moyens », regrette Gérard Pigois, professeur de zootechnie au sein du lycée agricole et représentant du syndicat FSU. Et la seule raison comptable n'est pas la bonne, selon les syndicats.
Plus d'informations dans Le Courrier de la Mayenne du 30 juin.
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