L'ex-Chamois a été libéré par Niort à la fin de la saison alors qu'il lui restait un an de contrat. Il a signé pour deux ans avec le Stade lavallois dès l'ouverture du mercato. Il est arrivé d'Afrique ce jeudi après-midi à Laval. Il a été présenté à la presse par le président Duraincie. Les deux hommes se connaissent depuis une quinzaine d'années. « Nous avons un ami commun qui dirige un centre de formation au Burkina Faso, raconte Christian Duraincie. Seydou était alors l'un des artisans du Rail Club Kadiogo, club de première division burkinabé aux couleurs... orange et noir ». Seydou Koné s'est ensuite un peu perdu en Roumanie, avant de connaître une bien mauvaise saison au Portugal puisqu'il n'a pas été payé par son club. De dépit, il a lâché le foot et négligé son état physique, avant de se ressaisir à Pau puis au Nîmes Olympique, formations respectivement pensionnaires de CFA et de National au sein desquelles l'Ivoirien a été meilleur buteur. En 2011-2012, il a inscrit six buts avec Nîmes en ligue 2. Après une demi-saison à Istres (2 buts), Seydou Koné s'est révélé en 2014-2015 à Niort en inscrivant quinze buts qui l'ont hissé sur le podium des réalisateurs de Ligue 2. La saison écoulée chez les Chamois a été plus compliquée. « Je me suis blessé dès la deuxième journée et je n'ai pu reprendre qu'à la fin de la phase aller », regrette l'intéressé, qui avait été proprement coupé en deux par Vivian, le Brésilien de Sochaux. « Jai été sévèrement touché à la membrane cheville-peroné, j'ai évité de peu l'opération ».
L'été 2013, Seydou Koné avait fait un essai d'une semaine avec les Tango. « J'avais beaucoup apprécié l'accueil et la mentalité de ce club, j'espérais vraiment rester ». Mais l'Ivorien de retrograder alors une demi-saison en National avant de rejoindre Istres au mercato d'hiver. « On avais suffisamment de concurrence à ce poste-là, avec Christian Bekamenga et Mamadou Diallo », se souvient Christian Duraincie, qui venait d'intégrer le Stade lavallois au poste de directeur général. Cette fois c'est la bonne. « J'attendais avec impatience cette occasion de rejoindre Laval. Je suis content de porter ce maillot-là. J'ai envie de faire mes preuves ici, et ce sera à vous de juger. Ma blessure de la saison dernière est derrière moi, j'ai retrouvé tout mon potentiel. J'aime le jeu lavallois, et je ne comprends pas pourquoi Laval ne finit pas dans les cinq premiers. Ce jeu me convient bien, il y a des centres qui viennent de partout, il faut être là. Je peux jouer seul en pointe ou avec un deuxième attaquant. Je joue beaucoup de la tête, mais je ne pense pas avoir les pieds carrés non plus ». Dans quelques jours, Seydou Koné, 33 ans, va retrouver Hassane Alla, avec lequel il avait eu le temps de sympathiser il y a trois ans, et le reste du groupe tango.
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